L’idée d’organiser un concours afin d’élire la ‘Lady Chef de l’année’ est apparue voici à peine 27 ans, ce qui indique à quel point le secteur était à la traîne en ce qui concerne l’émancipation de la femme. Et pourtant, où les chefs d’alors avaient-ils puisé leurs connaissances, et où donc avons-nous tous découvert nos tout premiers secrets culinaires ? Dans la cuisine ou à la table de maman ou de grand-mère ?

Lorsque l’initiateur de ce concours, Philip Horemans, Managing Director de Green Seed Belgium,  l’organisa pour la première fois en 1990, la compétition ne comptait que 13 candidates potentielles. Ce nombre est maintenant passé à plus de 150. Dans le cadre de ce concours, c’est au public ainsi qu’à un jury de journalistes culinaires qu’il revient de sélectionner la Chaudfontaine Lady Chef of the Year. Cette année, le titre a été décerné à Laure Genonceaux du restaurant Brinz’l à Bruxelles. Elle succède ainsi à Julie Baekelandt qui officie derrière les fourneaux du restaurant C-Jules à Zottegem.

Laure Genonceaux
Comme tous les ans, la Lady Chef devait œuvrer en respectant un thème culinaire imposé. Et cette année, le thème central portait sur la ‘Fusion Food’. Un thème qui a offert à Laure la possibilité de ponctuer le menu de quelques accents personnels. Issue d’un père ardennais et d’une mère mauricienne, c’est dès la naissance qu’elle a été plongée dans la cuisine fusion. Sa formation à l’école hôtelière de Namur l’a familiarisée avec la cuisine belgo-française dans des restaurants de haut vol tels que le Grill aux Herbes à Wemmel, le Fourneau à Bruxelles ou encore le restaurant Bon-Bon à Woluwé-Saint-Pierre. Ses racines belges et mauriciennes ont fusionné en s’enrichissant des influences de la cuisine française, le tout débouchant sur des spécialités locales et internationales auxquelles elle apporte sa petite touche personnelle. Elle entame ce concours en préparant une entrée à base d’anguille fumée agrémentée des notes rafraîchissantes du fromage de chèvre et de la betterave rouge. Elle s’affaire ensuite à la préparation d’un mets célèbre dans l’île Maurice : un rougail de boudin noir. Elle le revisite en le servant avec des langoustines, un ingrédient typique de l’île (et de chez nous aussi). Dans le plat de résistance, Laure décline plusieurs succulentes découpes de viande d’agneau originaire du Pays de Galles : le carré, la selle et les parures. Les samoussas raffinés qu’elle sert en accompagnement apportent des éléments des cuisines asiatique et indienne. Pour le dessert, Laure se rapproche de nous : elle conclut par un Paris-Brest, un petit clin d’œil adressé au thème de la fusion. La cuisine qu’elle a préparée traduit les influences créoles et chante aussi une ode aux plats typiques, aux épices locales ou encore à tel ou tel produit très apprécié sur l’île. Mais elle reste néanmoins fidèle à ses origines paternelles, les Ardennes. Lorsqu’il s’agit de se lancer dans l’expérimentation, elle adore par-dessus tout le faire avec des produits régionaux et saisonniers. En collaboration avec sa petite équipe, elle aime à cuisiner la nature à l’état pur.

Quant au lien avec l’eau Chaudfontaine, Laure déclare elle-même : “Il s’agit d’un véritable honneur, cela va sans dire. La pureté et l’équilibre qui caractérisent l’eau de Chaudfontaine lui donnent son goût unique et délicat. Une subtilité qui convient parfaitement à la finesse que je recherche dans mes plats. À chaque instant, d’ailleurs, car avec le Tri’O de Chaudfontaine – pétillante, légèrement pétillante ou naturelle – tous les plats peuvent trouver l’eau qui les accompagne le mieux. »

Céline van den Rijn, Marketing Director de Coca-Cola Belgique & Luxembourg ajoute encore : « En apportant ce soutien à Laure, nous prouvons également que nous sommes tout proches de l’horeca en tant que marque. Plus précisément parce que, grâce à sa composition unique, l’eau de Chaudfontaine complète chaque expérience culinaire. L’eau minérale naturelle de Chaudfontaine, dont la source se trouve aux pieds des Ardennes belges, est vraiment unique. Un heureux concours de circonstances fait que l’eau descend à une profondeur de 1600 mètres et avant que cette eau ne jaillisse à la surface, c’est la nature elle-même qui l’aura filtrée pendant une soixantaine d’années. »

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