Nestlé, dont le siège se situe à Vevey en Suisse, fut fondée en 1866 par Henri Nestlé et est aujourd’hui le plus grand groupe alimentaire au monde. Sa raison d’être est d’améliorer la qualité de vie et de contribuer à un avenir plus sain. Apporter chaque jour aux consommateurs Nutrition, Santé et Bien-être. Offrir des produits et des services pour tous les âges, tous les moments de la journée et soutenir les individus et leurs familles avec des choix plus savoureux et plus sains.Les Principes de conduites des affaires du groupe Nestlé sont en permanence adaptés et évoluent en fonction des transformations mondiales.

Les fondements de base de toutes les actions sont inchangés depuis l’origine de l’entreprise et reflètent les idées de départ d’équité, d’honnêteté et de préoccupation, et de mise en valeur des hommes. Partant de ces valeurs dans tout ce que le groupe entreprend, le géant agroalimentaire Nestlé va adopter l’étiquetage nutritionnel simplifié Nutri-Score pour tous ses produits vendus en Europe. Une décision qui marque un tournant dans l’information du consommateur, alors que l’Union européenne planche sur un système commun. Le géant suisse, qui commercialise notamment les marques Nestea, KitKat, Buitoni ou Nesquik, détaillera à la rentrée l’agenda du déploiement qui devrait durer deux ans et débutera dans les pays qui soutiennent d’ores et déjà le Nutri-Score, ainsi qu’en Suisse. Déjà en place en France depuis l’automne 2017, mais de façon facultative en raison de la réglementation européenne actuelle, ainsi qu’en Belgique et en Espagne, ce système d’étiquetage est basé sur cinq lettres (A, B, C, D et E) et un code couleurs, du vert au rouge, selon la qualité nutritionnelle de l’aliment.

« Nestlé joue la transparence et c’est très bien, mais quid des autres groupes ? Notamment ceux qui ont des portefeuilles de produits moins favorables du point de vue nutritionnel. Qu’attendent-ils pour jouer la transparence ? », s’est interrogé M. Andrault, directeur général de Nestlé. C’est ainsi qu’il insiste sur « l’importance qu’il n’y ait qu’un seul système au niveau européen, et c’est le Nutri-Score qui semble émerger ». Le géant de l’agroalimentaire choisit donc de prendre les devants car « il est difficile pour un acteur de notre taille de n’être qu’attentiste, d’attendre que les autres prennent une décision pour nous ». « De plus, en tant que leader mondial et européen de l’agroalimentaire, on sait que notre position risque de faire bouger quelques lignes et d’avoir un effet domino », ajoute-t-il.