La présentation du Foodprint 1617, une édition de mjPublishing NV, est une fois de plus un événement à ne pas manquer pour qui veut être au fait des nouveautés du paysage culinaire. Les orateurs invités et les responsables de la rédaction ont insisté sur l’essence même du Foodprint 1617. Joachim Boudens a souligné l’importance de l’équipe officiant dans la salle « qui accueille les gens avec passion et où l’interaction humaine fait la différence entre les établissements horeca. Cette équipe fait partie intégrante de l’expérience que vit le client. » Peyo Lissarrague a mis à son tour l’accent sur le service, la convivialité et la générosité : « Se réunir autour d’une table, être ensemble et passer un bon moment en dégustant un bon repas. »

Le livre

Foodprint 1617 met en mots et en images un aperçu annuel de ce qui occupe le devant de la scène dans les divers domaines de la gastronomie. Le livre rend hommage à certaines personnes méritante du monde culinaire. On y dévoile également le Foodprint Culinary Photo Award 2016. Cette année, c’est l’œuvre de Bruno Couwenberg qui a été élue par les lecteurs de Foodprint comme étant la meilleure, la plus originale et la plus percutante des photos. Elle montre un simple petit pain et illustre ainsi l’aspect artisanal et humain du produit.

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Les awards

Et ensuite furent annoncés les gagnants dans les diverses catégories : pour la 9ème fois consécutive, on a élu le ‘Pizzaiolo de l’année’, concours auquel les pizzaioli, venant de toutes les provinces, prennent part. Au terme d’une présélection ils ne furent plus que 33 dont l’établissement a été visité par le jury qui a évalué leur pizza, mais également l’accueil, l’expérience et l’ambiance. Onze lauréats (un par province) remportèrent la sélection, mais un seul groupe de pizzaioli put se hisser sur la première marche du podium, à savoir Carlo et Gianfranco Rosano (propriétaires et pizzaioli) et Filippo Scalisi (pizzaiolo) de la Pizzeria Inn (Perwez).

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Le ‘Sommelier of the Year’ en est à sa 8ème édition et cette élection symbolise la reconnaissance du meilleur sommelier actif dans un établissement ainsi que la récompense pour son engagement quotidien et son professionnalisme. Parmi les lauréats provinciaux, trois finalistes furent retenus : Panagiotis Kokalas (Wine in the City, Jette), Gianluca Di Taranto (The Jane, Anvers) et Cédric Thomas (Grappe d’Or, Torgny). Et le prix du Sommelier of the Year revint… non pas à un, mais à deux lauréats : Gianfranco Di Taranto et Cédric Thomas. Ils insistèrent sur l’importance de l’utilisation d’un langage simple qui rend le vin accessible et celle de servir une bonne relation qualité/prix. Ils soulignèrent le fait qu’un sommelier doit avant tout écouter et comprendre, il doit être un ‘psychologue’ dans son domaine. L’objectif final étant que le client dise : « Ici, je reviendrai volontiers. »

L’élection de la ‘Wine Lady of the Year’ en est, quant à elle, à sa deuxième édition. Et comme le disait la gagnante Cybille Troubleyn (WineWise) : « J’espère que cette élection n’aura plus de raison d’être d’ici cinq ans, parce que l’objectif est qu’en tant que sommelière, vous gagniez aussi vos galons et que vous soyez appréciée pour votre approche, mais il y a encore un long chemin à parcourir. Aux Pays-Bas, le pourcentage de femmes qui occupent cette fonction est bien plus élevé que chez nous. »

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