Cela arrive hélas plus souvent que vous ne le pensez : les collaborateurs horeca qui veulent arrondir leurs fins de mois via votre caisse. Voici quelques exemples pratiques. Et, plus important encore : les solutions. Celles-ci figurent en gras à la suite des exemples.

  • On présente l’addition sans l’enregistrer.
    Utilisez le contrôle du stock et des caméras.
  • Le collaborateur n’enregistre pas la dernière commande. Toutefois, au moment de l’addition, il l’ajoute manuellement.
    Travaillez avec des terminaux portables ou avec du personnel de cuisine et de bar permanent, de sorte que la personne qui commande ne peut pas recevoir de marchandises sans procéder à l’enregistrement.
  • Happy hour : les collaborateurs achètent par exemple 500 consommations pendant l’happy hour et les règlent rubis sur ongle. Toutefois, ces consommations sont revendues par la suite au prix plein.
  • Les collaborateurs amènent eux-mêmes des spiritueux et/ou de la nourriture de chez eux et les vendent aux clients.
    Utilisez les caméras, le contrôle du stock à l’improviste.
  • Les collaborateurs ramènent des produits de l’établissement à la maison.
    Utilisez les caméras, également à la sortie et près des conteneurs.
  • Le collaborateur est responsable des commandes mais fait livrer la moitié chez lui et le reste au travail. Tout est facturé à l’établissement.
    Confiez à quelqu’un d’autre le contrôle et la réception des marchandises; faites également contrôler le poids.
  • La famille et les amis reçoivent des articles à des prix plus avantageux, car le collaborateur recopie les prix des produits.
    Enregistrez les prix dans la caisse et faites en sorte qu’ils ne puissent pas être réécrits.
  • Le collaborateur pointe les articles, mais si le client ne demande pas de ticket, il indique d’office un certain montant de réduction sur le ticket.
    Lancez une action d’épargne avec des tickets de caisse, de sorte que les clients sont encouragés à amener le ticket. Contrôlez les impressions sur les réductions.
  • Un collaborateur établit l’addition avec un ticket de sous-total ou un ticket d’aperçu. Au lieu d’imputer par la suite le ticket au bon paiement de manière définitive, le collaborateur laisse tomber le ticket ou enregistre le tout sur erreur/retour.
    Bloquez cela au niveau du collaborateur, contrôlez les impressions sur le plan des erreurs/retours/tickets périmés.
  • Quelque chose est enregistré en retour a posteriori.
    Désignez une personne responsable des enregistrements des retours ou demandez à ce que quelqu’un note sur les tickets le motif du retour ainsi que la signature du collaborateur.
  • La caisse est entre-temps remise à zéro.
    Vous pouvez palier cela en parcourant la numérotation sur les rapports.
  • Le tiroir-caisse est laissé ouvert, le collaborateur pointe quelque chose pour ensuite le réintroduire en tant qu’erreur.
    Organisez une action d’épargne avec les tickets de caisse et programmez la caisse de façon telle qu’aucun enregistrement ne peut avoir lieu lorsque le tiroir-caisse est ouvert.

Conseil : la plupart des entrepreneurs horeca utilisent leurs impressions de caisse pour le chiffre d’affaires, la TVA et le contrôle du mode de paiement. Toutefois, les erreurs, retours, tickets périmés et réductions doivent également être tenus à l’œil. Vous pouvez revoir cela sur le rapport par collaborateur. Via le journal électronique, il vous est possible de contrôler a posteriori tout ce qui a été pointé. Cela est très pratique en cas de suspicion de fraude.

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