Dans une lettre ouverte au gouvernement 16 CEO unissent leurs voix pour demander la réouverture de l’Horeca.

Dirigeants d’entreprises emblématiques dans le secteur alimentaire, ces CEO font entendre leur mécontentement face aux injustices flagrantes entraînées par les décisions des comités de concertation.

Le gouvernement semble systématiquement oublier le secteur de l’Horeca, comme s’il était responsable de tous les maux. Cela ne peut plus durer.

Leurs revendications :

1. UNE DATE DE RÉOUVERTURE CERTAINE POUR LE 1ER MAI

Un engagement de la part du gouvernement sur une date ferme, pas de ‘peut-être, à condition que’.

Le secteur a perdu un chiffre d’affaires de quelques 3 milliards d’euros rien qu’en Flandre. Des indépendants sont à la rue. Les faillites s’annoncent à la pelle. Des bastions de notre vie sociale disparaissent.

Plus de 60.000 entrepreneurs et 140.000 employés ont été frappés par une fermeture soudaine des établissements, pratiquement du jour au lendemain.

Aujourd’hui les stocks sont vides, le personnel est largement absent. Il faut fixer une date certaine afin de permettre aux restaurateurs comme à leurs fournisseurs d’organiser la réouverture.

2. La fin du ‘tout ou rien’

En matière d’aides, c’est tout ou rien : soit vous bénéficiez des aides, soit vous travaillez. Laissons aux acteurs le choix de retravailler au moins de manière partielle, en toute sécurité.

Les chiffres des contaminations remontent en ce moment et il est clair qu’on ne peut en imputer l’Horeca, fermé depuis plusieurs mois. On ouvre progressivement les autres secteurs tandis que celui-ci reste désespérément en lock-down. Ces mesures ne sont ni justes ni justifiées ni efficaces.

3. Travailler en sécurité au lieu de rester bloqués par sécurité

Le confinement était une solution d’urgence. La moins mauvaise peut-être vu les incertitudes de cette crise inédite. Mais cette méthode ne peut être appliquée durablement, on le constate à tous points de vue (sanitaire, économique, sur le plan de la santé mentale etc.)

Les entrepreneurs de l’Horeca ont investi, ils sont prêts à recevoir la clientèle dans le respect des mesures sanitaires les plus exigeantes. On ne peut évidemment pas en dire de même des soirées privées ou autres lock-down parties qui commencent à s’organiser aux quatre coins du pays. Pour plus de sécurité, laissons les professionnels exercer leur métier !

« Laissons aux établissements la liberté d’ouvrir les terrasses dès le 1er avril, tout en maintenant les mesures de soutien qui les concernent ».

« Nous demandons plus d’ambition et de courage afin que certains secteurs ne soient pas complètement écartés de la reprise économique ».

16 CEO font entendre leur mécontentement :
  • Leo Borms – La Confiance
  • Anthony Botelberge – Frigilunch
  • Francis Debeuckelaere – Bacardi
  • Michel Delbaere – Crop’s
  • Marc Du Bois – Spadel
  • Thierry Huet – Desobry
  • Gabrielle Kalkwijk – Ardo
  • Louis-Philippe Michielssen – Vleeswaren Michielssen
  • Michel Moortgat – Duvel Moortgat
  • Guy Paternoster – Raffinerie Tirlemontoise
  • Frédéric Rouvez – Exki
  • Marc Van Herreweghe – Mydibel
  • Annick Van Overstraeten  – Le Pain Quotidien
  • Guido Vanherpe – La Lorraine
  • Geert Vermeersch – Colac
  • Bernard Zacharias – Distillerie Radermacher

Texte : PVW