Le thon, et en particulier le thon Bluefin, fait régulièrement couler beaucoup d’encre. Récemment, un thon Bluefin de 278 kilos a été vendu au Japon pour 3 millions d’euros. La question est de savoir si le nouveau propriétaire a pu retracer l’endroit exact où le poisson a été pêché et s’il l’a été de manière durable. Car un flou obscur de surpêche et même d’esclavage moderne plane sur la chair de thon grasse et parfumée servie dans de nombreux restaurants (étoilés). Heureusement, se procurer du thon sur le marché belge, sans culpabilité, devient de plus en plus facile grâce à l’offre de thon Bluefin Balfegó. Nous nous sommes entretenus avec Freddy Bout, propriétaire de Fredimare et distributeur du thon Bluefin Balfegó au Benelux.
Pêche illégale et esclavagisme moderne
Reconnaissez-vous les problèmes liés à la surpêche et à l’absence d’étiquetage clair lorsqu’il s’agit de thon Bluefin ? Freddy : « Il est vrai qu’une grande quantité de thon non enregistré arrive sur le marché. Les restaurateurs ne sont donc pas en mesure de déterminer avec certitude comment le thon qui se trouve dans leur assiette est arrivé jusque-là. Et cela n’est pas anodin. De la pêche illégale à l’ajout d’hormones, de colorants, etc. Vous n’avez pas idée ! Cette situation a engendré une demande de thon durable, avec une vision claire de l’ensemble de la chaîne. De la capture à l’alimentation en passant par l’abattage et le transport. En d’autres termes, un produit honnête et bon. Nous avons cherché et nous sommes arrivés en Espagne. Dans l’entreprise familiale Balfegó, à deux pas de Barcelone. »
Des informations pertinentes
Balfegó semble unique au monde de par sa façon de faire. Une durabilité prouvée et la possibilité de contrôler les thons livrés. Freddy : « Dans le monde de la pêche, il est important de garder les yeux ouverts, raison pour laquelle j’ai voulu tout contrôler moi-même. Pour ce faire, j’ai tout simplement suivi l’ensemble du processus avec la famille. Lors de la capture, il est déjà apparu clairement que la pêche au thon est prise très au sérieux. Chaque poisson est mesuré, testé microbiologiquement et inspecté minutieusement. Les données sont immédiatement traitées sous l’œil attentif d’inspecteurs. Chaque poisson est ensuite enregistré dans un système international jusqu’à l’abattage et le transport. Chaque pièce de thon livrée peut ainsi être retracée jusqu’au moment et à l’endroit de sa capture, grâce à un code QR fourni, et ce avec toutes les responsabilités intérimaires. »
Des chefs étoilés
Un chef peut ainsi laisser ses clients scanner eux-mêmes le code QR afin de découvrir sur quel bateau le poisson a été pêché, où il vivait, sa taille, son poids, son pourcentage de graisse, etc. Le tout sans interférence de la part de toutes sortes d’autres parties. Freddy : « C’est exact, nous travaillons en tant que distributeur, nous n’avons pas le droit de découper le thon nous-mêmes, tout est fait en Espagne pour que la chaîne reste fermée. Les chefs et les restaurateurs nous commandent le thon et Balfegó l’abat sur commande dans les 24 heures. Tout le thon est ensuite expédié directement d’Espagne avec mention du nom du restaurant et nous nous chargeons de la distribution jusqu’à la cuisine. Nous livrons dans toute la Belgique et les Pays-Bas, quelle que soit la situation géographique du client. Je suis surpris chaque jour par le nombre de chefs intéressés et nous n’hésitons pas à leur rendre visite. »
Des langoustines
Mon aventure Horeca a commencé, voici un an et demi, en collaboration avec Jeffrey Laarberg, alors chef du Pristine, aujourd’hui du Pure C, qui était à la recherche de langoustines de la meilleure qualité. Aujourd’hui, nous livrons quotidiennement ces langoustines à de nombreux chefs (étoilés) de la côte jusqu’au Limbourg. Nous nous concentrons sur une petite gamme de produits de qualité, à laquelle nous ajoutons régulièrement de nouvelles choses. Pourvu que ce soit bon. Le fait que nous soyons une petite entreprise familiale nous rend forts, rapides et fiables. Nous aimons les lignes de communication courtes et claires. Je suis joignable 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et je suis heureux d’être là pour le client. Nous disposons également d’une boutique en ligne, qui vous permet de commander quand et où vous le souhaitez.
(publireportage)
