Personnalité ardennaise que l’on ne présente plus, chef de file de l’Horeca durbuysien et jeune patriarche de la famille la plus emblématique de la plus petite ville du monde, le Mastercook Frédéric Caerdinael nous reçoit, aujourd’hui, dans de magnifiques établissements labellisés ‘Maison Caerdinael’.
Plus que d’une maison, c’est davantage d’un patrimoine, local et historique, qu’il s’agit lorsque l’on évoque les enseignes orchestrées par Frédéric Caerdinael à Durbuy. Une famille qui, dès l’après-guerre 40/45, de père (Maurice) en fils (Frédéric), aura fait connaître bien au-delà de nos frontières, le notoire Sanglier des Ardennes. Une fois l’enseigne vendue (2017), Frédéric n’aura de cesse de pérenniser le nom des Caerdinael comme le savoir-faire familial à travers gîte et couvert les plus ardennais qui soient. Objectif n’omettant pas une certaine modernité des services proposés ou encore un sens toujours plus pointu de l’accueil d’une clientèle en demande de traditions culinaires et hospitalières toujours plus ancrées dans le terroir local.
Patrimoine familial et historique
« Aujourd’hui, depuis que nous avons quitté le mastodonte qu’était Le Sanglier des Ardennes, raconte Frédéric, j’ai plaisir à animer des adresses à taille plus humaine, moins lourdes à tous niveaux. Des enseignes qui, grâce à la nouvelle génération composée de mes filles Victoria (et son mari Rodolphe, chef en cuisine au Victoria), Louise, Juliette et les équipes de jeunes très motivés nous entourant, donnent tout le potentiel d’un Horeca local contemporain. C’est cela que nos clients apprécient chez nous. Du dépaysement mais aussi des sourires, un accueil et un environnement personnalisés, des services de qualité et tout cela à tarifs abordables. Cette alchimie m’a permis de garder le même volume d’affaires qu’au Sanglier. C’est dire que nous sommes dans ce que cherche celui qui vient passer une journée ou un séjour prolongé à Durbuy ! »
Relève assurée haut la main
De l’hôtel-restaurant ‘Victoria’, au bar à vin ‘le 7 by Juliette’ en passant par la jolie boutique gourmande et artistique ‘Léa’ (la grand-mère de Frédéric) ou encore par la galerie d’art ‘Louise’ (créée par Frédéric), les prénoms féminins de la famille valorisent judicieusement la filiation, le professionnalisme et un savoir-faire reconnu, aujourd’hui comme hier, bien au-delà des frontières ardennaises.
« S’entourer de jeunes compétents est la meilleure chose à faire dans le secteur aujourd’hui, explique Frédéric. Mais il faut être attentif à leurs attentes qui sont différentes de celles de ma génération. Désormais, les jeunes souhaitent un équilibre de vie, entre vie professionnelle et privée. Pour les motiver, je veille à ce que leurs conditions de travail, les journées de repos (j’essaie qu’ils en aient trois par semaine), soient optimales. Je mets en place des tournantes pour les horaires, pour les postes qu’ils occupent. Cela dynamise le travail, l’ambiance et ainsi tous sont heureux d’être ici et d’y rester. Il y va de la qualité de vie de chacun ».
Authenticité ardennaise en cuisine
Côté cuisine, pas question de déroger à la tradition locale, aux produits de la région et aux fournisseurs de proximité.
« Même si nous ne faisons plus une cuisine à proprement parler ‘gastronomique’, j’ai à cœur, poursuit Frédéric, de toujours travailler des produits de la région en mode brasserie qualitative. Par exemple, la côte de porc ardennaise est farcie de jambon d’Ardenne et de fromage d’Orval. Les truites, les écrevisses, le gibier viennent toujours de la région. Et plus de 90 % de nos plats sont de réelles préparations maison. Que ce soit au Victoria, spécialisé en grillades, ou au 7 by Juliette, spécialisé en tapas, cocktails et vin, tout est frais et préparé avec cette épice indispensable à notre belle cuisine ardennaise : la générosité. »
Preuve qu’à la Maison Caerdinael, à travers temps et modes, Modernité et Authenticité font toujours aussi bon ménage !
Maison Caerdinael
Hotel-restaurant Victoria – 7 by Juliette
Rue des Récollectines 4 – 6940 Durbuy
T 086 21 23 00 – www.maisoncaerdinael.be
[ Joëlle Rochette – photos : © Jan Bellen ]