Romain a beau se qualifier de Parisien pur jus, il n’en demeure pas moins qu’il vit depuis un certain temps déjà dans notre pays, à sa grande satisfaction. En dépit de son jeune âge, il est actuellement déjà chef au Novotel Bruxelles (rue de la Vierge Noire) et jette un regard étonnamment ouvert et mature sur le travail en cuisine. Romain Cadet (25 ans) : « J’ai grandi à Paris, où mes parents m’ont transmis l’amour de la cuisine. Tous deux travaillent dans le secteur de la restauration, et à sept ans je savais déjà que je voulais devenir cuisinier ». Après sa formation scolaire, Romain s’est expatrié pour étoffer ses connaissances culinaires. Il a ainsi travaillé un an pour le Club Med au Portugal avant de s’installer en Belgique. Il est passé de sous-chef à chef au Novotel Bruxelles, où il assure actuellement 150 couverts par jour. « Il s’agit bien évidemment d’une chaîne hôtelière, mais l’occasion m’est donnée d’apporter ma propre touche culinaire », reconnaît Romain. Lorsqu’on l’interroge sur son style : « J’opte pour une cuisine plus traditionnelle, plus simple et honnête. Je suis heureux de pouvoir jouir ici d’une grande liberté de la part de mon employeur, me permettant de m’épanouir et de me livrer à quelques expérimentations. Je peux le faire pour un public provenant littéralement des quatre coins de la planète. Les hôtes sont ici très diversifiés : de l’homme d’affaires, client régulier de l’hôtel aux touristes qui ne viennent qu’une seule fois ». Bruxelles n’est bien évidemment pas une métropole comme Paris. Romain Cadet : « Mais cela n’a aucune espèce d’importance à mes yeux. À Paris, ma journée de travail débutait à 5 heures du matin, pour se terminer aux petites heures. Même si j’adore cuisiner, j’accorde également de l’importance à ma vie en dehors du restaurant. Au Novotel, mes horaires de travail sont normaux tout en me permettant de m’adonner à ma passion pour la cuisine ». Car Romain est également père de famille. « Mon épouse est d’origine italienne. J’ai fait sa connaissance par le biais de la cuisine et nous avons un enfant. Novotel me permet de mener une vie de famille normale, ce que je trouve fantastique. C’est une vie certes chargée, mais diversifiée, avec les indispensables moments privés. Il m’arrive aussi de m’intéresser à ce qui se passe en dehors des murs du Novotel. Je distille également des services de consulting à des chefs, pour ainsi garder le pouls sur ce qui se passe dans le paysage culinaire ». www.novotel.com