Le gouvernement bruxellois, la ville de Bruxelles et les secteurs privé, public et académique lancent la nouvelle marque internationale ‘BRUSSELS’ afin de rendre Bruxelles plus attrayante à l’étranger. L’initiative de marketing urbain vise à mettre en valeur Bruxelles en tant que ville à l’imperfection parfaite, et ce sur la base d’un seul récit narratif auquel toutes les parties concernées peuvent s’identifier ; il en a souvent été autrement par le passé.  Désormais, la ‘bruxellisation’ est en effet devenue un atout.

L’objectif est de faire connaître l’identité bruxelloise caractérisée par un anticonformisme, une authenticité et l’audace d’être soi-même à l’étranger.

« Les Bruxellois sont des optimistes qui ne craignent pas le chaos, déclare Jérémie Feinblatt, de la société de conseil en marketing Resonance. C’est surtout une façon de penser. Le Bruxellois est parfaitement imparfait, c’est l’idée de départ. »

La marque fournit une toolbox avec un logo et des polices de caractères, bref, un style pour les entrepreneurs, les créatifs, les universitaires et les autres parties intéressées qui veulent prendre le train en marche ; totalement gratuitement, d’ailleurs.

L’objectif est de faire en sorte que la marque internationale rivalise avec les marques de villes telles que Londres, Amsterdam, Copenhague et Vienne.

« Les Belges sous-estiment l’importance de la capitale. Bruxelles est d’ailleurs mieux commercialisée à l’étranger qu’en Belgique même », selon Jeremie Feinblatt.

Un montant annuel de 600.000 euros (en fait, il s’agit surtout d’un montant symbolique) sera alloué à la nouvelle marque. La marque étrangère ne remplacera pas la marque nationale .brussels, mais la complétera. L’iris, emblème de la Région Bruxelles Capitale depuis 1991, restera également visible.

« En Belgique, nous méprisons quelque peu Bruxelles, mais au niveau international, nous faisons partie du peloton de tête. Dans ce projet, il est important d’établir des partenariats avec le secteur privé. Le gouvernement, mais aussi le monde des affaires, sont nécessaires pour renforcer l’image de Bruxelles à l’étranger », déclare Sven Gatz, ministre bruxellois en charge des Finances, du Budget, de la Fonction Publique, de la Promotion du Multilinguisme et de l’Image de Bruxelles.

Le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close d’ajouter que ‘la ‘bruxellisation’ a longtemps été perçue de manière assez négative, mais qu’aujourd’hui elle est aussi un atout pour la ville. » 

Le projet a été conçu conjointement par l’Université libre de Bruxelles (VUB) et l’organisation Brussels Enterprises Commerce and Industry (BECI).

Bref, et comme le proclament les Diables Rouges : « tous ensemble », mais au niveau bruxellois.

(dv)