8h lundi matin. Bart Buysse arrive au rendez-vous pile à l’heure. Licencié en droit et en notariat, administrateur délégué de la Fevia depuis 2018, conseiller social à la Cour du Travail de Bruxelles, vice-président de la Concertation de la chaîne, membre du Conseil d’administration de la FEB, de la Belgian Foundation for Food Sciences et du Comité de gestion du Fonds pour l’Alimentation et le Bien-être de la Fondation Roi Baudouin … d’emblée de jeu, le contact est aisé, la communication il connaît !

Bart, qu’est-ce que la Fevia exactement ? Quel est son rôle ?

B.B. : La Fevia est la fédération de l’industrie alimentaire belge. Elle regroupe 26 fédérations représentant chacune un secteur spécialisé de l’industrie alimentaire et des boissons en Belgique (*).

La Fevia compte plus de 700 membres et représente plus de 4.000 entreprises : multinationales, PME ou petites entreprises familiales. L’objectif est de promouvoir un contexte dans lequel nos entreprises peuvent croître de manière durable.

Les difficultés auxquelles sont confrontées les entreprises du secteur alimentaire sont nombreuses : la hausse des coûts salariaux et du prix de l’énergie, l’augmentation des taxes et accises, la concurrence internationale, les exigences de plus en plus strictes en matière de sécurité alimentaire, les défis environnementaux …

En Belgique et à l’export :

La Fevia est là pour informer et conseiller ses membres. Elle est également le porte-parole du secteur face aux autorités en Belgique, en Europe (e.a. au sein de la fédération FoodDrinkEurope) et organise des actions de promotion à l’export. Peu le savent mais malgré sa petite taille, la Belgique est le 4ème principal exportateur de l’Union Européenne en millions d’euros.

De leur côté les Belges achètent pour plus de 630 millions d’euros en alimentation et boissons dans les pays voisins… La Fevia tire plus que jamais la sonnette d’alarme et appelle le (futur) gouvernement à réduire l’accumulation de taxes et accises qui défavorisent notre pays par rapport aux marchés voisins.

Bart, qu’est-ce que la Fevia exactement ? Quel est son rôle ?

B.B. : La Fevia est la fédération de l’industrie alimentaire belge. Elle regroupe 26 fédérations représentant chacune un secteur spécialisé de l’industrie alimentaire et des boissons en Belgique (*).

La Fevia compte plus de 700 membres et représente plus de 4.000 entreprises : multinationales, PME ou petites entreprises familiales. L’objectif est de promouvoir un contexte dans lequel nos entreprises peuvent croître de manière durable.

Les difficultés auxquelles sont confrontées les entreprises du secteur alimentaire sont nombreuses : la hausse des coûts salariaux et du prix de l’énergie, l’augmentation des taxes et accises, la concurrence internationale, les exigences de plus en plus strictes en matière de sécurité alimentaire, les défis environnementaux …

En Belgique et à l’export :

La Fevia est là pour informer et conseiller ses membres. Elle est également le porte-parole du secteur face aux autorités en Belgique, en Europe (e.a. au sein de la fédération FoodDrinkEurope) et organise des actions de promotion à l’export. Peu le savent mais malgré sa petite taille, la Belgique est le 4ème principal exportateur de l’Union Européenne en millions d’euros.

De leur côté les Belges achètent pour plus de 630 millions d’euros en alimentation et boissons dans les pays voisins… La Fevia tire plus que jamais la sonnette d’alarme et appelle le (futur) gouvernement à réduire l’accumulation de taxes et accises qui défavorisent notre pays par rapport aux marchés voisins.

Innovation :

Les entreprises alimentaires belges sont également très innovantes. A titre d’exemple, les ‘Factory of the future Awards’, co-organisés par Fevia Vlaanderen, viennent de récompenser Vandemoortele pour son usine du futur à Izegem, une usine largement automatisée, un atout indispensable pour rester compétitif sur le marché mature et plutôt stable de la margarine. En plus cette automatisation va de pair avec la création d’emplois, ce qui est très positif.

Autre lauréat du label de l’Usine du Futur : le producteur de gélatine Rousselot qui, toujours au départ de la gélatine, investit dans la recherche de nouvelles applications et technologies à usage alimentaire, pharmaceutique et technique.

Quels sont vos principaux chantiers pour l’année 2020?

D’abord, nous désirons accroître la vente des produits belges sur le marché intérieur et mettre un terme aux achats transfrontaliers. Pour cela nous devons responsabiliser le monde politique. Pour pouvoir répondre aux défis actuels et futurs, nos entreprises alimentaires ont besoin d’une perspective et d’un cadre stable, pas d’une politique stop-and-go.

Nous devons promouvoir les exportations. Nous sommes également en faveur d’un marché européen unique sans protectionnisme entre Etat-membres. Nous allons nous efforcer d’attirer des talents, notamment des profils techniques, dans le secteur alimentaire. Nous allons promouvoir l’innovation lors de l’évènement Food Forward le 29 avril à Bruxelles. Nous allons pousser à une simplification administrative afin de permettre à nos chefs d’entreprise de continuer à entreprendre.

Nous lançons fin de l’année le 4ème rapport de développement durable de l’industrie alimentaire belge. Nous y présenterons une nouvelle stratégie pour une croissance durable. Nous allons continuer à travailler à une image correcte et à fournir des informations correctes pour le consommateur. Manger sain est plus simple qu’on ne le pense souvent.

Bart, votre credo ?

On ne peut vraiment avancer dans l’intérêt de toutes les parties que par la collaboration et le dialogue. Former et informer sont également des maîtres mots.

Quelques chiffres :

L’industrie alimentaire est le plus grand secteur industriel de Belgique : 18,5 % du chiffre d’affaires total de l’industrie manufacturière belge.

Les achats transfrontaliers de produits alimentaires et de boissons ne cessent d’augmenter (+ 2,7 % en 2019).

Les exportations lointaines affichent une croissance spectaculaire (près de 16% des exportations totales). Principaux produits demandés en dehors de l’UE : les boissons, les produits laitiers, le chocolat et les produits surgelés de pommes de terre.

(*) Les 26 secteurs représentés par la Fevia :

•  Alimentation des nourrissons
•  Boulangeries
•  Plats préparés
•  Brasseries
• 
Chocolats
• 
Glaces
• 
Torréfacteurs
• 
Confiture
• 
Huiles et graisses
• 
Malteurs
• 
Soupes, sauces, moutardes, vinaigres
• 
Sucre
• 
Compléments alimentaires
• 
Jus de fruits et légumes
• 
Eaux et boissons
• 
Produits laitiers
• 
Pommes de terre
• 
Arômes
• 
Bio
• 
Légumes
• 
Matières premières boulangerie
• 
Meuneries
• 
Abattoirs
• 
Riz
• 
Viande
• 
Charcuterie
Texte : Pascale Van Weert

What’s in it for me ?

Voici le genre d’information que l’on peut trouver sur le site de la Fevia :

Lancement Nutri-Score en Belgique : la vision de l’industrie alimentaire

www.fevia.be/fr/presse/lancement-nutri-score-en-belgique-la-vision-de-lindustrie-alimentaire

Pourquoi les additifs alimentaires sont nécessaires et utiles dans notre alimentation

www.fevia.be/fr/positions/pourquoi-les-additifs-sont-necessaires-et-utiles-dans-notre-alimentation

  Factories of the Future : découvrez quels leviers les 12 gagnants de l’usine du futur de 2019 utilisent pour embrasser l’avenir

www.fevia.be/fr/actualites/livre-blanc-factories-of-future-12-cas-concrets

  Le pain belge à l’honneur

www.fevia.be/fr/actualites/le-pain-belge-lhonneur

  Nos boissons en fête

www.fevia.be/fr/actualites/nos-boissons-en-fete

  Passion et savoir-faire pour la charcuterie belge

www.fevia.be/fr/actualites/passion-et-savoir-faire-pour-la-charcuterie-belge

  Innovation:  Food Forward Event 29/4/2020 (save the date)

www.fevia.be/fr/evenement/save-date-food-forward-event-2020

Etc.