Alors que les ventes d’immeubles de bureaux belges se sont effondrées en Belgique, notamment à la suite de l’augmentation du télétravail depuis le coronavirus, les hôtels suscitent un intérêt remarquable de la part de fonds d’investissement étrangers. Des hôtels ont été vendus dans notre pays pour 190 millions d’euros, soit plus de la moitié de plus qu’en 2023. Dans de nombreux cas, il s’agissait de projets de rénovation, souvent financés par des fonds étrangers, car les banques belges sont de plus en plus frileuses à l’idée de financer ces opérations.
Le secteur immobilier professionnel belge a connu une année 2024 ‘difficile’. L’année dernière, 3,11 milliards d’euros de ventes immobilières ont été réalisées dans notre pays, soit à peine 12 % de plus qu’en 2023, une année pourtant dramatique.
Les ventes de bureaux (le segment immobilier le plus important) ont représenté un montant de 1,4 milliard d’euros, soit un demi-milliard de plus qu’en 2023. Toutefois, cette croissance est imputable intégralement au megamarché Cityforward, le gouvernement belge ayant acheté à la Commission européenne 23 immeubles de bureaux pour 880 millions d’euros en avril de l’année dernière. Sans cette transaction, les ventes de bureaux auraient représenté à peine un demi-milliard d’euros en Belgique l’année dernière, le pire chiffre depuis la fin du siècle dernier, bien qu’une timide relance se profile depuis le dernier trimestre de l’année dernière. L’augmentation des taux d’intérêt depuis 2022 et la popularité sans cesse croissante du télétravail sont à l’origine de tels chiffres.
Il faut remarquer qu’un segment niche s’est remarquablement bien comporté : le secteur de l’hôtellerie. L’année dernière, des hôtels ont été vendus pour 190 millions d’euros en Belgique. Ce montant, le plus élevé depuis 2019, dépasse largement de plus de la moitié celui de 2023. Dans de nombreux cas, il s’agit de projets de rénovation qui nécessitent beaucoup de capitaux propres. Ces projets sont souvent financés par des fonds étrangers, notamment parce que les banques belges se montrent réticentes à accorder des financements pour les hôtels, considérés comme risqués.
Les propriétaires d’hôtels ont connu des années difficiles en raison de la pandémie, mais à présent que le taux d’occupation et les bénéfices sont repartis à la hausse, ils peuvent vendre leurs hôtels à un prix attractif. C’est ainsi que le taux d’occupation général des hôtels bruxellois a augmenté de 1% l’année dernière pour atteindre 71,3% ; ce n’est pas spectaculaire et encore assez loin des 75% visés, mais il semble que les hôtels bruxellois sont en passe de connaître de meilleures années.
Le restaurant Magritte du Mövenpick Brussels Airport travaille avec le chef, Mastercook of Belgium, Roland Debuyst.
Non seulement dans le centre-ville de Bruxelles, mais à Brussels Airport, l’offre hôtelière augmente également, notamment avec le Mövenpick Hotel Brussels Airport, un hôtel quatre étoiles haut de gamme récemment construit au sein du groupe Accor et exploité par Belgian City Hotels (BCCH).
« Nous y mettons en œuvre des initiatives telles que la réduction des déchets alimentaires, la gestion de l’énergie et la promotion des produits locaux, déclare Bregt Pillen, directeur général de l’hôtel. En tant qu’hôtel Mövenpick, nous sommes de même tenus de participer au programme Green Globe. L’hôtel souhaite également contribuer à la communauté locale.»
Belgian Coast & City Hotels est une organisation de gestion couvrant 11 hôtels, tous franchisés par Accor. 10 de ces hôtels sont situés à la côte belge, auxquels s’ajoute à présent le Mövenpick Hotel Brussels Airport.
Pour plus d’infos, consultez www.belgiancityhotels.be et www.belgiancoasthotels.be
(dv)