Avec le Musée de la frite, le centre de Bruxelles s’enrichit d’une nouvelle attraction ‘savoureuse’. Car : Y a-t-il quelque chose de plus belge qu’un cornet de frites ?
L’emplacement du nouveau Musée de la frite à la rue de l’Etuve ne pouvait être mieux choisi : juste en face du musée de chocolat Choco-Story, avec Manneken Pis dans les environs immédiats, à 200 m de la Grand-Place et à cinq de minutes à pied du Belgian Beer Musée à la place de la Bourse.
Sur une superficie totale de 900 m², les visiteurs du Musée de la frite découvre l’histoire, la culture et les traditions de ‘nos’ frites, et ce dans une ambiance moderne et interactive.
Répartie sur trois étages, la visite autoguidée débute au Pérou, berceau de la pomme de terre. De là, vous vous embarquez pour un tour du monde en parcourant l’histoire de la culture en Amérique du Sud et en Europe.
À mi-parcours, vous arrivez au pays de la Frite, un espace entièrement dédié aux frites belges. Ici, traditions, folklore et anecdotes savoureuses révèlent les secrets de cette icône nationale.
Avec non moins de 1.645 objets exposés, le musée retrace la fascinante histoire de la pomme de terre et de la frite, allant de leur mystérieuse origine jusqu’à leur statut d’icône de la culture de la street food. Vous y découvrirez différentes friteuses historiques, qui illustrent les techniques de cuisson à travers les siècles. Le juke-box, qui diffuse des chansons évoquant les frites au fil des ans, ainsi qu’un flipper sur le thème de la frite, un karaoké et un stand de tir sont autant d’autres accroche-regard dans ce musée à l’architecture originale.
La visite se termine par la dégustation gratuite d’un cornet de frites, avec sauces au choix.
Grâce à un audioguide en pas moins de 11 langues, des films, des écrans tactiles et 11 jeux interactifs, petits et grands apprennent de manière ludique tout ce qui concerne les frites. Les amateurs d’Instagram pourront profiter de différents selfie-spots pour immortaliser leur visite : dans une friteuse, pendant la récolte des pommes de terre ou encore devant un cornet de frites géant.
« La culture de la frite fait indéniablement partie de notre ADN et ce musée permet d’en découvrir tous les aspects, déclare le très enthousiaste bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close. Bien sûr, les frites sont disponibles dans le monde entier, mais la culture du fritkot belge, reconnu comme patrimoine immatériel par toutes les régions de Belgique, peut être qualifiée d’unique au monde, notamment en raison des nombreuses sauces que l’on sert avec ces frites. La ville va promouvoir ce musée au maximum, et pas seulement auprès des touristes, mais aussi auprès des Bruxellois et des Belges qui viennent visiter notre ville. Nous allons également discuter avec différents partenaires, comme l’Atomium, pour développer une route des attractions bruxelloises », a ajouté Philippe Close.
Philippe Close, bourgmestre de Bruxelles : ‘La culture de la frite fait partie de notre ADN’
Nous avons encore voulu savoir quelle sauce il préférait sur ses frites…?
‘Samourai’, dit-il d’une voix forte !
Le musée de la frite est ouvert tous les jours de 10 à 18 h, avec un dernier accès à 17 h. Pour plus d’infos, consultez www.frietmuseum.com
(dv)